Pourquoi je déteste la modernité : Facebook
Je ne m'en cache pas, je suis un antimoderne. Je n'ai jamais acheté de Palm, d'iPod, je ne me suis jamais inscrit à Second Life ou à Facebook et je ne m'en porte pas plus mal. Au contraire : je ne suis pas un mouton.
Il y a un an, la mode, c'était Second Life (rien de mieux que le Deuxième Monde d'il y a dix ans). Tous les journaux y allaient de leurs reportages sur ce monde virtuel, censé révolutionner l'internet. Mi-2007, Second Life était déjà ringard, et seuls des politiques courant après la mode y croient encore.
Aujourd'hui, la mode c'est Facebook. Un Myspace pour vieux en mieux. Myspace ça fait trop jeune, trop criard, pas assez sérieux, et surtout plus assez branché.
Facebook est valorisé à 15 milliards de dollars, un chiffre qui dépasse l'entendement, alors que le modèle économique est encore incertain (souvenez-vous de Lycos…).
Là encore, tous les medias en parlent. Et comme il s'agit de quelque chose qu'ils ne connaissent pas, ils recrachent ce qu'on leur dit (qui, le plus souvent, est totalement faux).
On le voit aujourd'hui avec l'élection du président de Facebook.
C'est un français, Arash Derambarsh, jeune militant politique dans le parti ultralibéral Alternative Libérale, aux dents très très longues et aux idées très très courtes, qui a été élu pour 4 mois.
Beaucoup de journalistes ne vont pas plus loin que le communiqué de presse. Ne prennent même pas la peine d'expliquer que cela n'a rien d'officiel, qu'il s'agit d'une application extérieure à Facebook (par une boîte qui fait aussi des concours de beauté). Et qu'il a fallu à Arash moins de 10 000 voix (sur les dizaines de millions d'utilisateurs de Facebook) pour cela !
Arash, lui, joue sur ce flou pour faire croire à une vraie responsabilité, intervenant lui-même sur Wikipedia pour répandre ses mensonges.
Encore une fois, nous voici face aux ravages que provoquent l'obsession de la modernité : des journalistes tellement contents de rapporter un article sur LE sujet à la mode, qu'ils se font intoxiquer comme des bleus (et offrent une exposition médiatique non méritée à ce personnage), et qui permettent ainsi la propagation de cette intoxication. Ils sont pourtant bien placés pour savoir qu'il ne faut pas croire
PS : lire l'article Un président pour Facebook ou la belle arnaque du début 2008 d'Estelle Dumout (Zdnet)
Il y a un an, la mode, c'était Second Life (rien de mieux que le Deuxième Monde d'il y a dix ans). Tous les journaux y allaient de leurs reportages sur ce monde virtuel, censé révolutionner l'internet. Mi-2007, Second Life était déjà ringard, et seuls des politiques courant après la mode y croient encore.
Aujourd'hui, la mode c'est Facebook. Un Myspace pour vieux en mieux. Myspace ça fait trop jeune, trop criard, pas assez sérieux, et surtout plus assez branché.
Facebook est valorisé à 15 milliards de dollars, un chiffre qui dépasse l'entendement, alors que le modèle économique est encore incertain (souvenez-vous de Lycos…).
Là encore, tous les medias en parlent. Et comme il s'agit de quelque chose qu'ils ne connaissent pas, ils recrachent ce qu'on leur dit (qui, le plus souvent, est totalement faux).
On le voit aujourd'hui avec l'élection du président de Facebook.
C'est un français, Arash Derambarsh, jeune militant politique dans le parti ultralibéral Alternative Libérale, aux dents très très longues et aux idées très très courtes, qui a été élu pour 4 mois.
Beaucoup de journalistes ne vont pas plus loin que le communiqué de presse. Ne prennent même pas la peine d'expliquer que cela n'a rien d'officiel, qu'il s'agit d'une application extérieure à Facebook (par une boîte qui fait aussi des concours de beauté). Et qu'il a fallu à Arash moins de 10 000 voix (sur les dizaines de millions d'utilisateurs de Facebook) pour cela !
Arash, lui, joue sur ce flou pour faire croire à une vraie responsabilité, intervenant lui-même sur Wikipedia pour répandre ses mensonges.
Encore une fois, nous voici face aux ravages que provoquent l'obsession de la modernité : des journalistes tellement contents de rapporter un article sur LE sujet à la mode, qu'ils se font intoxiquer comme des bleus (et offrent une exposition médiatique non méritée à ce personnage), et qui permettent ainsi la propagation de cette intoxication. Ils sont pourtant bien placés pour savoir qu'il ne faut pas croire
PS : lire l'article Un président pour Facebook ou la belle arnaque du début 2008 d'Estelle Dumout (Zdnet)
Le problème numéro 1 c'est celle de la maîtrise du discours...On présente Le Meur comme un blogger alors que c'est un marchand de...blogs avant tout ! Il a donc tout intérêt à en faire des tonnes sur sa marchandise...Et c'est ce glauque personnage qui a été courtisé par DSK et Sarko...
RépondreSupprimerEt gravite tout autour une nébuleuse geeko-journalistique auto-proclamé experte, et qui ne fait pas preuve de grand recul, et j'y vois encore une façon de se créer des titres et donc du pouvoir quelque part...Des gens qui ne te sont pas inconnus...(memoirevive sur les plateaux pour vanter secondlife)...
Quelque part, c'est la question des experts qui est posée ! Doù parlent-ils ? Quel est leur légitimité ? Pourquoi sont-ce toujours les mêmes que l'on retrouve ? Qui du travail journalistique ?
À propos de Le Meur, je suis toujours effaré de voir des articles dans les journaux le présentant comme le blogueur le plus lu de France. Mais, à part ça, c'est un entrepreneur très doué, et ce n'est pas un mytho (contrairement à Derambarsh).
RépondreSupprimerLa "nébuleuse geeko-journalistique", d'où vient-elle ? Souvent, les journalistes ne font pas d'effort et prennent UN blogueur (celui qu'ils connaissent mieux) et font passer ce qu'il dit pour l'avis de la blogosphère (ex. : LLM soutien de Sarko).
Et puis, mettons-nous, à la place d'un journaliste : un blogueur clairvoyant (qui aurait annoncé que Second Life serait très vite has been, qui annoncerait aujourd'hui que le soufflé Facebook va bientôt retomber), aucun intérêt.
Les médias donnent toujours la parole à celui qui va le plus loin (le plus alarmiste sur le réchauffement climatique, sur l'insécurité, etc.). Jamais le mec prudent. Et pour parler d'internet, on choisira toujours le mec qui va te présenter chaque nouveau truc comme une révolution, sans aucune modération.
L'expert qui exagère, c'est bien plus vendeur que l'expert posé.
En ce qui concerne Memoire-vive, Natacha QS est quelqu'un que je respecte et avec qui je partage certains combats (en premier lieu la dénonciation des dérives de Dieudonné).
Mais je suis vraiment dérangé du mélange des genres qu'ils font autour de Second Life, utilisant leur engagement associatif (pour passer à la télé et chez NKM) pour faire la promotion de leurs compétences et faire grâce à cela tourner leur boîte. Et que souvent, les membres des Humains Associés sont appelés à la rescousse pour cacher que Second Life est mort.
Je n'ai jamais pu m'intéresser à Facebook et à Second Life, je me croyais vieille, dépassée, ringarde ... J'ai simplement eu du flair, je ne voyais pas pourquoi j'allais passer du temps sur une vie virtuelle, empêchant de s'occuper de la "vraie" vie.
RépondreSupprimerMerci à vous deux ;-) Je peux me dire que je ne suis pas si ringarde que ça.
Facebook, je l'ai découvert bien avant cette vague de mode et j'y ai un compte. Pourquoi ? Savoir où en sont mes camarades de classes dans leurs petites vies de débauchés. C'est surtout par curiosité que je m'y suis inscrite et, contrairement à d'autre, je n'y suis pas accro. A vrai dire, je trouve l'idée intéressante (un grand réseau pour garder contact avec ses anciens camarades ou collègues de boulot) mais l'effet de mode qui lui colle à la peau me déplait.
RépondreSupprimeroui je sais que tu y es, j'avais reçu la requête facebook ;)
RépondreSupprimerMoi, Facebook, la première fois que j'ai vu ce site, c'était en 2005. J'étais alors loin de me douter que ce serait le buzz de 2007.