Djamel Bouras, le nouveau réac anti-laïque de l'UDF
Il y a toujours eu des réacs à l'UDF, copinant idéologiquement avec l'extrémisme.
Lorsque Christine Boutin a mené son combat anti-PaCS avec des arguments homophobes, c'était sous les couleurs de l'UDF ; comme elle a depuis tenté de faire oublier cela, je vous invite à lire le portrait fait par Prochoix en 1999.
Comme beaucoup de parlementaires UDF, elle a rejoint l'UMP en 2002. L'UDF s'est alors recentré. Mais il restait toujours de vrais réacs en son sein. Charles-Amédée de Courson, qui a même été chargé de la partie économique du programme de Bayrou en 2007 (sans surprise, du Sarkozy light) est anti-PaCS, anti-IVG, pro-peine de mort.
Mais il fait partie des 24 députés UDF qui ont rejoint la majorité présidentielle de Sarkozy, refusant ainsi de suivre l'aventure du Mouvement Démocrate.
Les positions de Boutin, Courson viennent d'une vision des plus réactionnaires du catholicisme… Ils sont donc évidemment contre la laïcité ; Boutin a voté contre la loi sur les signes religieux à l'école, Courson (comme Bayrou d'ailleurs) s'abstenant.
Mais, avec le temps, les choses semblaient changer à l'UDF, ce parti de démocrates-chrétiens. En tant que militant laïque, je ne pouvais que me féliciter de voir Bayrou, l'ancien ministre de l'éducation qui défendait l'école privée, sembler prendre conscience de l'importance de la laïcité. Et le fait que Corinne Lepage, laïque exemplaire, rejoigne le Mouvement Démocrate, me faisait espérer que le mouvement centriste allait enfin opérer un virage clair.
Et là, patatras. Djamel Bouras est désigné candidat. Grand judoka français, champion olympique en 1996, son étoile sera vite ternie par une suspension pour dopage à la nandrolone. Depuis, on l'avait un peu oublié. On le revoyait de temps en temps à la télé chez Ardisson, quand l'homme en noir avait besoin d'un musulman (pour l'audience, mieux vaut inviter un musulman caricatural -absolument pas représentatif des musulmans- et people, qu'un penseur musulman intelligent).
Alexandre Suzler, journaliste à 20Minutes, rappelle sur son blog, puis dans un article pour son journal, comment s'est illustré l'ex-judoka ces dernières années :
D'ailleurs, le MoDem donne ici un bon exemple de communautarisme : pourquoi parachuter Djamel Bouras dans la Seine-Saint-Denis et pas le présenter là d'où il vient, à Givors ?
Et, bien évidemment, les dieudonnistes, encore un peu groggys de leur sévère claque prise aux élections (ils espéraient faire péter le système avec Le Pen, celui-ci a fait son plus mauvais score depuis 1974), prennent fait et cause pour le pauvre judoka. Les critiques sur le comportement anti-laïque, sur les dérapages anti-juifs ? Il ne répondent pas là-dessus (sans doute sont-ils d'accord avec lui) : pour eux, il est montré du doigt juste parce qu'il est arabe, musulman, et pro-palestinien (leur blabla habituel, islamophobie, pouvoir sioniste, etc.).
édit : voici un commentaire validé par les Ogres, sous l'article dont je parlais (orthographe déplorable conservée) :
Lorsque Christine Boutin a mené son combat anti-PaCS avec des arguments homophobes, c'était sous les couleurs de l'UDF ; comme elle a depuis tenté de faire oublier cela, je vous invite à lire le portrait fait par Prochoix en 1999.
Comme beaucoup de parlementaires UDF, elle a rejoint l'UMP en 2002. L'UDF s'est alors recentré. Mais il restait toujours de vrais réacs en son sein. Charles-Amédée de Courson, qui a même été chargé de la partie économique du programme de Bayrou en 2007 (sans surprise, du Sarkozy light) est anti-PaCS, anti-IVG, pro-peine de mort.
Mais il fait partie des 24 députés UDF qui ont rejoint la majorité présidentielle de Sarkozy, refusant ainsi de suivre l'aventure du Mouvement Démocrate.
Les positions de Boutin, Courson viennent d'une vision des plus réactionnaires du catholicisme… Ils sont donc évidemment contre la laïcité ; Boutin a voté contre la loi sur les signes religieux à l'école, Courson (comme Bayrou d'ailleurs) s'abstenant.
Mais, avec le temps, les choses semblaient changer à l'UDF, ce parti de démocrates-chrétiens. En tant que militant laïque, je ne pouvais que me féliciter de voir Bayrou, l'ancien ministre de l'éducation qui défendait l'école privée, sembler prendre conscience de l'importance de la laïcité. Et le fait que Corinne Lepage, laïque exemplaire, rejoigne le Mouvement Démocrate, me faisait espérer que le mouvement centriste allait enfin opérer un virage clair.
Et là, patatras. Djamel Bouras est désigné candidat. Grand judoka français, champion olympique en 1996, son étoile sera vite ternie par une suspension pour dopage à la nandrolone. Depuis, on l'avait un peu oublié. On le revoyait de temps en temps à la télé chez Ardisson, quand l'homme en noir avait besoin d'un musulman (pour l'audience, mieux vaut inviter un musulman caricatural -absolument pas représentatif des musulmans- et people, qu'un penseur musulman intelligent).
Alexandre Suzler, journaliste à 20Minutes, rappelle sur son blog, puis dans un article pour son journal, comment s'est illustré l'ex-judoka ces dernières années :
- anti-laïcité : participation à la manifestation organisée début 2004 par le Parti des Musulmans de France (mouvement d'extrême-droite islamiste présidé par Mohamed Latreche) contre la loi sur les signes religieux à l'école
- dérapages à la Dieudonné (vous savez, le mec qui va au QG de Le Pen pour le soir du premier tour) sur les juifs :
- en 2000, chez Ardisson, il se demandait quelle était vraiment la nationalité de Michel Boujenah et d'Enrico Macias : cela me fait penser à Le Pen, qui en 1989, lors d'un débat avec Lionel Stoléru (chargé du Plan dans le gouvernement Rocard), demanda à son interlocuteur juif s'il avait la double nationalité franco-israélienne
- fin 2004, participation à la manifestation de soutien à Al-Manar (chaîne interdite en France en raison des programmes antisémites qui y sont diffusés) où il rebondira sur les accusations de communautarisme pour pointer du doigt une autre communauté ("J'peux vous en montrer tous les jours des communautaires : des gens qui se marient qu'entre eux, des gens qui mangent que dans leurs restos, etc…je vous en montre tous les jours. Des gens qui mettent leur argent que dans leurs banques, etc…")
D'ailleurs, le MoDem donne ici un bon exemple de communautarisme : pourquoi parachuter Djamel Bouras dans la Seine-Saint-Denis et pas le présenter là d'où il vient, à Givors ?
Et, bien évidemment, les dieudonnistes, encore un peu groggys de leur sévère claque prise aux élections (ils espéraient faire péter le système avec Le Pen, celui-ci a fait son plus mauvais score depuis 1974), prennent fait et cause pour le pauvre judoka. Les critiques sur le comportement anti-laïque, sur les dérapages anti-juifs ? Il ne répondent pas là-dessus (sans doute sont-ils d'accord avec lui) : pour eux, il est montré du doigt juste parce qu'il est arabe, musulman, et pro-palestinien (leur blabla habituel, islamophobie, pouvoir sioniste, etc.).
édit : voici un commentaire validé par les Ogres, sous l'article dont je parlais (orthographe déplorable conservée) :
salam ! jamel,tu conné la fourberie de sion et leurs serviteurs soumis corps et ames ,les ignobles laches, ils sont pres a tout pour que les musulmans non colabeurs ne s elevent dans ce pays ! gangréné par les isaelitistes , la politique est un nid de juifistes fanatiques ,ce combat est le plus beaux, ton tatami c est le 93 ,fait leur d entree ! un ippon !sinon ils vont comme d hab te voler les points !Beurk...
Et tu peux compter sur les trogres pour venir te spammer...
RépondreSupprimerBah j'ai l'habitude... Depuis un an, ils m'ont quand même dénoncé déjà 3 fois sur leur "téléscriptogres" comme étant un affreux sioniste, mdr...
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