Facebook, rendez-vous de la connerie humaine.
Cela fait longtemps que je critique Facebook. Ce fichage généralisé consenti par des internautes naïfs, ce voyeurisme, l'hypocrisie que cela induit, etc.
Maintenant, c'est encore pire. Oui, au départ, c'était un truc d'étudiants, puis d'internautes avant-gardistes ; cela pouvait encore garantir un certain niveau.
Mais aujourd'hui, Facebook s'est énormément démocratisé, et est rempli de crétins venus des Skyblogs (ou de Doctissimo) et écrivant en langage sms (on appelle cela des kikoolol).
Pour étudier cette réserve de stupidité sans y mettre les pieds, je suis le topic Facebook du forum HFR.
Ce que je constate avant tout, c'est que Facebook est donc désormais noyé sous les bons sentiments.
Prenons par exemple la « chaîne » qui consistait à se passer le mot entre femmes (et à le cacher aux hommes) d'afficher en profil la couleur de son soutien-gorge. Dès que cela a pris de l'ampleur, une association américaine de lutte contre le cancer du sein a repris la mode au vol, et a réussi à faire croire à des journalistes flemmards que cette mode était faite pour sensibiliser à cette maladie.
Dès lors, la chaîne s'est emballée : il fallait la faire circuler non plus pour susciter la curiosité des garçons, mais pour lutter contre le cancer du sein.
Bravo ma grande, tu as informé tous tes contacts de la couleur de ton soutif, ça fait avancer la science…
Dans le même ordre d'esprit, on peut s'intéresser aux « groupes » (des pages permettant de réunir des utilisateurs de Facebook) sur Haïti.
Si on veut vraiment faire quelque chose pour Haïti, il suffit de donner aux associations qui récoltent des fonds pour cela (bon, cela va faire pour le tsunami : parce que c'est un drame médiatique, les gens vont donner plus que les associations ont réellement besoin).
Mais pour certains, leur bonne action pour Haïti, c'est adhérer aux groupes Facebook sur Haïti, voire même de créer des groupes là-dessus (oui, la principale activité sur Facebook, c'est le concours de quéquettes virtuel : qui a créé le groupe qui a rencontré le plus de succès).
Démonstration : le groupe « 1.000.000 de personnes et plus pour soutenir Haïti ». Rien que le titre montre que l'important pour la créatrice, c'est de réunir du monde. La description est incroyable : « Vu le drame que vivent les haïtiens en ce moment et l'ampleur des dégats,, de notre petite place c'est une des seules choses que nous pouvons faire »
Bravo ma grande, en créant un groupe Facebook exploitant le drame d'Haïti, tu as fait la seule chose possible pour les aider, ça va faire avancer la reconstruction…
Autre problème de Facebook : la course à la célébrité virtuelle, quitte à passer par des groupes évoquant la pédophilie.
Certains font en effet dans l'humour le plus trash, en s'attaquant au sujet le plus tabou, avec par exemple « il n'y a pas de pédophile, il n'y a que des enfants faciles » (supprimé depuis).
Deux camps s'y opposaient : les "ah ah ah, la pédophilie, trop mdr" et les "faut tous les buter" (et encore, ce camp-là se divise entre ceux qui trouvent qui ont compris que c'était de l'humour -ignoble- et ceux qui ne l'ont pas compris et qui croient réellement que tous les membres du groupes sont d'affreux déviants : assez flippant).
édit : article (tout pourri) du Parisien.fr sur cette histoire.
Dans tous les cas, l'utilisation d'un truc aussi affreux pour se mettre en valeur personnellement (car c'est le principe même de Facebook : faire savoir à ses contacts ce qu'on fait), soit pour passer pour un rebelle trash, soit pour un exemple de probité, me débecte.
PS : sites (en anglais) sur le pire de Facebook : Lamebook, Oh Crap. My Parents Joined Facebook.
Maintenant, c'est encore pire. Oui, au départ, c'était un truc d'étudiants, puis d'internautes avant-gardistes ; cela pouvait encore garantir un certain niveau.
Mais aujourd'hui, Facebook s'est énormément démocratisé, et est rempli de crétins venus des Skyblogs (ou de Doctissimo) et écrivant en langage sms (on appelle cela des kikoolol).
Pour étudier cette réserve de stupidité sans y mettre les pieds, je suis le topic Facebook du forum HFR.
Ce que je constate avant tout, c'est que Facebook est donc désormais noyé sous les bons sentiments.
Prenons par exemple la « chaîne » qui consistait à se passer le mot entre femmes (et à le cacher aux hommes) d'afficher en profil la couleur de son soutien-gorge. Dès que cela a pris de l'ampleur, une association américaine de lutte contre le cancer du sein a repris la mode au vol, et a réussi à faire croire à des journalistes flemmards que cette mode était faite pour sensibiliser à cette maladie.
Dès lors, la chaîne s'est emballée : il fallait la faire circuler non plus pour susciter la curiosité des garçons, mais pour lutter contre le cancer du sein.
Bravo ma grande, tu as informé tous tes contacts de la couleur de ton soutif, ça fait avancer la science…
Dans le même ordre d'esprit, on peut s'intéresser aux « groupes » (des pages permettant de réunir des utilisateurs de Facebook) sur Haïti.
Si on veut vraiment faire quelque chose pour Haïti, il suffit de donner aux associations qui récoltent des fonds pour cela (bon, cela va faire pour le tsunami : parce que c'est un drame médiatique, les gens vont donner plus que les associations ont réellement besoin).
Mais pour certains, leur bonne action pour Haïti, c'est adhérer aux groupes Facebook sur Haïti, voire même de créer des groupes là-dessus (oui, la principale activité sur Facebook, c'est le concours de quéquettes virtuel : qui a créé le groupe qui a rencontré le plus de succès).
Démonstration : le groupe « 1.000.000 de personnes et plus pour soutenir Haïti ». Rien que le titre montre que l'important pour la créatrice, c'est de réunir du monde. La description est incroyable : « Vu le drame que vivent les haïtiens en ce moment et l'ampleur des dégats,, de notre petite place c'est une des seules choses que nous pouvons faire »
Bravo ma grande, en créant un groupe Facebook exploitant le drame d'Haïti, tu as fait la seule chose possible pour les aider, ça va faire avancer la reconstruction…
Autre problème de Facebook : la course à la célébrité virtuelle, quitte à passer par des groupes évoquant la pédophilie.
Certains font en effet dans l'humour le plus trash, en s'attaquant au sujet le plus tabou, avec par exemple « il n'y a pas de pédophile, il n'y a que des enfants faciles » (supprimé depuis).
Deux camps s'y opposaient : les "ah ah ah, la pédophilie, trop mdr" et les "faut tous les buter" (et encore, ce camp-là se divise entre ceux qui trouvent qui ont compris que c'était de l'humour -ignoble- et ceux qui ne l'ont pas compris et qui croient réellement que tous les membres du groupes sont d'affreux déviants : assez flippant).
édit : article (tout pourri) du Parisien.fr sur cette histoire.
Dans tous les cas, l'utilisation d'un truc aussi affreux pour se mettre en valeur personnellement (car c'est le principe même de Facebook : faire savoir à ses contacts ce qu'on fait), soit pour passer pour un rebelle trash, soit pour un exemple de probité, me débecte.
PS : sites (en anglais) sur le pire de Facebook : Lamebook, Oh Crap. My Parents Joined Facebook.
je suis asse en accord avec tes revendications .
RépondreSupprimerMais pour être impartial je vais taché de prendre partie pour eux (personne rejoignant des groupes en s'imaginant un impact incertain). Peut être on peut ce dire qu'agir à travers des groupes et mieux que de ne pas penser du tout à ce qu'il arrive. Il est envisageable de ce dire que de prouvé que l'on se sent concerné par une cause (pour Haïti)permet de voir l'impact que sa à pu avoir. Enfin après tous ce n'est qu'une médiatisation de plus! Enfin espérons que autant de gens aurons la bonne idée d'aider financièrement.
Je me souviens des manifestations à Téhéran en juin dernier.
RépondreSupprimerTous ces internautes qui, la veille, ne connaissaient de l'Iran qu'Ahmaninejad et pas du tout Moussavi, se sont mis à faire de ce dernier leur héros, à repeindre leurs avatars en vert, etc.
Et puis Michael Jackson est mort. Et tous ces gens ont oublié aussi vite l'Iran qu'ils s'y étaient intéressés. L'opposition iranienne manifeste toujours ? On s'en fout, MJ est mort, vous comprenez.
Ce sont les mêmes qui aujourd'hui se jettent sur la catastrophe à Haïti.
Cette façon de se donner bonne conscience en suivant l'émotion médiatique du moment, ça m'insupporte vraiment.
Je vous suis totalement. Surtout que tous le monde se disais: "trop triste par sa perte" ou encore "je l'aimais trop!" alors que ces même l'on insulté à tout rompe sur ces histoires de pédophilies (et la plus part de ce dit: "fan" ignorais même l'existence des Jackson Five )
RépondreSupprimerEnfin a présent c'est super nany...
Il y a un nouveau groupe sur Facebook... J'enduis mon sexe de lait maternel et je force mon enfant a me sucer
RépondreSupprimerun autre exemple de la stupidite Facebook...
tres interessant, merci
RépondreSupprimerC'est assez rare de tomber sur des articles critiquant facebook, ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule à penser que cette connerie de facebook ne sert qu'à assouvir une curiosité malsaine.Ce qui me rassure moins c'est qu'une large majorité de mes amis y sont... Malheureusement ce "réseau social" reflète bien notre société narcissique: on raconte sa petite vie en se croyant important. On crée des pages facebook pour tout et n'importe quoi et les exemples cités sont assez éloquents.
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