Le Prix Nobel de la Paix m'agace de temps en temps. Il y a parfois de mauvais crus, quand il est un prix Nobel de bons sentiments. En 1994, on l'a donné à Arafat, Rabin, et Peres, il fallait distinguer ces deux chefs de guerre (Arafat le leader de l'OLP, Rabin le vainqueur de la guerre des Six Jours) qui se faisaient enfin la paix. En somme, on a célébré une paix qui n'est jamais venue. L'an dernier, on l'a donné à Al Gore, incapable de se faire élire président des Etats-Unis, pour son documentaire de propagande sur le réchauffement climatique. Cette année, c'est plutôt un bon cru : le récipiendaire est Martti Ahtisaari , ancien président de la Finlande, " pour ses efforts importants dans plusieurs continents et sur plus de trois décennies pour résoudre des conflits internationaux ". Les fans d'Ingrid Bétancourt enragent. Ils croyaient dur comme fer à la désignation de leur idole. Ils avaient déjà prévu la conférence de presse et envoyé un com
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