Dieudonné, fils de Le Pen
C'est le titre d'un bloc-notes de Bernard Henri Lévy dans le magazine Le Point.
Vous pouvez le retrouver sur le site du Point . Il revient sur la dernière de son spectacle au Zénith. Vous pouvez également retrouver sur TopInfo, un article rapportant les mêmes faits.
Je ne sais pas s'il est réellement besoin de commenter ce qu'a dit Dieudonné au cours de son spectacle, censé être comique, tellement l'antisémitisme est évident dans ces propos. Comme toujours, Dieudo s'en prend aux juifs de France, à Israël en mélangeant tout, rend les juifs comme uniques responsables des maux des noirs, minimise la Shoah, refusant d'accepter le caractère incomparable de ce génocide.
« Dans ce pays, dès que tu parles un peu d'Israël, tu as intérêt à t'accrocher. Tu mets les pieds dans une zone interdite, parce qu'on est en France, parce que il y a eu la guerre, parce qu'il y a eu (Il feint une hésitation) parce qu'il y a eu la Shoah ! Je regarde toujours par derrière, car les sionistes c'est toujours dans le dos qu'ils t'attaquent (…)
Mais enfin, dit-il, arrêtez de nous bassiner avec votre génocide ! Il y en a eu d’autres ! Pourquoi tout ramener à vous ? Mais c’est INSUPPORTABLE ! (…)
Je suis interdit de télévision. Ardisson me l'a confirmé. Maintenant, c'est BHL, Finkielkraut et Bénichou qui parlent à ma place (…)
j'ai compris que j'avais fait une grave erreur. Dans ce pays, si un artiste veut réussir, s'il veut être diffusé dans la grande distribution, il doit faire du Bruel (huées du public), vous savez, Maurice, celui qui a changé de nom. Remarquez, c'est son problème »
Dieudonné a campé aussi le personnage du Pr Goldenkraut, intellectuel participant à un débat télévisé, sûrement un mélange de Golnadel et de Finkielkraut. Rien qu'entendant le nom, prononcé Golden-crotte, le Zénith se met à rire. « Ce soir, je ne m'exprimerai pas en tant que juif-pratiquant-laïc-athée (les rires repartent de plus belle), mais en tant que citoyen français traînant derrière lui 100.000 ans, que dis-je! 200.000 ans de douleur et de persécutions et de pogroms (tout le Zénith s'esclaffe). Je tiens à souligner l'ingratitude des nègres d'Afrique vis-à-vis du peuple élu. Nous leur avons tout apporté, Diderot, Montesquieu, Rousseau qui, comme chacun sait, étaient tous juifs à 90%... »
Voir Dieudonné s'en prendre à Bruel parce qu'il est juif, rappelle étrangement les propos de Le Pen il y a dix ans. Comme Dieudo aujourd'hui, Le Pen rappelait alors que le vrai nom de Bruel était Patrick Maurice Benguigui. (« Toulon devra se passer des vocalises du chanteur Benguigui, qui a décidé de ne pas honorer ses contrats. Je ne crois pas qu'on en mourra à Toulon [...]. Ces jappements de chiots mal lavés et mal élevés n'empêcheront pas le FN de continuer son action politique en faveur des Françaises et des Français, traités comme des parias dans leur propre pays » (Le Pen, 21 juin 1995), cité par Martine Aubry et Olivier Duhamel dans le Petit dictionnaire pour lutter contre l'extrême-droite).
Dieudonné a aussi sombré dans l'insulte homophobe pour parler de Marc-Olivier Fogiel : « Fogiel a fait sa petite chatte, il a eu une descente d'organes ».
Le "clou" du spectacle, ce sont certainement les 3 personnes qui l'ont rejoint sur la scène après le spectacle : Daniel Prévost, Jamel Debouzze et Djamel Bourras.
Après la déclaration de Prévost, c'est Jamel qui prend la parole, s'adressant à Dieudonné : « T'as failli niquer ma carrière. Je tiens à me désolidariser publiquement (flottement dans la salle) Mettez-vous à ma place. Ce n'est pas vous qui avez été obligés d'aller vous farcir Drucker et Enrico Macias (rires, applaudissements) Dieudonné, c'est le meilleur d'entre nous. Il a les couilles de dire tout haut ce qu'on pense tout bas ».
Puis c'est le tour de Djamel Bourras : « Je tiens à remercier Dieudo, cet homme libre. J'espère que vous allez continuer à le soutenir. Il y a certaines puissances qui nous font beaucoup de mal » (suivez mon regard).
Dans les années 30, on montrait du doigt les juifs (en les appelant 'le juif Untel'), on sait où ça a mené. Ici c'est la judéité de BHL, Finkielkraut, Bénichou, Bruel, Drucker, Macias, etc. sur laquelle appuie Dieudonné et ses comparses.
Quand Le Pen s'en prend aux juifs, cela crée un tollé dans les medias. À part la chronique de BHL dans Le Point, qui a parlé des propos inacceptables de Dieudonné ? Presque personne.
BHL termine son article par cette interrogation "Combien serions-nous, surtout, à être déjà descendus dans la rue si c'était, non Dieudonné, mais Le Pen qui avait consacré toute une soirée, sur une grande scène, à casser du juif et du pédé ?"
Vous pouvez le retrouver sur le site du Point . Il revient sur la dernière de son spectacle au Zénith. Vous pouvez également retrouver sur TopInfo, un article rapportant les mêmes faits.
Je ne sais pas s'il est réellement besoin de commenter ce qu'a dit Dieudonné au cours de son spectacle, censé être comique, tellement l'antisémitisme est évident dans ces propos. Comme toujours, Dieudo s'en prend aux juifs de France, à Israël en mélangeant tout, rend les juifs comme uniques responsables des maux des noirs, minimise la Shoah, refusant d'accepter le caractère incomparable de ce génocide.
« Dans ce pays, dès que tu parles un peu d'Israël, tu as intérêt à t'accrocher. Tu mets les pieds dans une zone interdite, parce qu'on est en France, parce que il y a eu la guerre, parce qu'il y a eu (Il feint une hésitation) parce qu'il y a eu la Shoah ! Je regarde toujours par derrière, car les sionistes c'est toujours dans le dos qu'ils t'attaquent (…)
Mais enfin, dit-il, arrêtez de nous bassiner avec votre génocide ! Il y en a eu d’autres ! Pourquoi tout ramener à vous ? Mais c’est INSUPPORTABLE ! (…)
Je suis interdit de télévision. Ardisson me l'a confirmé. Maintenant, c'est BHL, Finkielkraut et Bénichou qui parlent à ma place (…)
j'ai compris que j'avais fait une grave erreur. Dans ce pays, si un artiste veut réussir, s'il veut être diffusé dans la grande distribution, il doit faire du Bruel (huées du public), vous savez, Maurice, celui qui a changé de nom. Remarquez, c'est son problème »
Dieudonné a campé aussi le personnage du Pr Goldenkraut, intellectuel participant à un débat télévisé, sûrement un mélange de Golnadel et de Finkielkraut. Rien qu'entendant le nom, prononcé Golden-crotte, le Zénith se met à rire. « Ce soir, je ne m'exprimerai pas en tant que juif-pratiquant-laïc-athée (les rires repartent de plus belle), mais en tant que citoyen français traînant derrière lui 100.000 ans, que dis-je! 200.000 ans de douleur et de persécutions et de pogroms (tout le Zénith s'esclaffe). Je tiens à souligner l'ingratitude des nègres d'Afrique vis-à-vis du peuple élu. Nous leur avons tout apporté, Diderot, Montesquieu, Rousseau qui, comme chacun sait, étaient tous juifs à 90%... »
Voir Dieudonné s'en prendre à Bruel parce qu'il est juif, rappelle étrangement les propos de Le Pen il y a dix ans. Comme Dieudo aujourd'hui, Le Pen rappelait alors que le vrai nom de Bruel était Patrick Maurice Benguigui. (« Toulon devra se passer des vocalises du chanteur Benguigui, qui a décidé de ne pas honorer ses contrats. Je ne crois pas qu'on en mourra à Toulon [...]. Ces jappements de chiots mal lavés et mal élevés n'empêcheront pas le FN de continuer son action politique en faveur des Françaises et des Français, traités comme des parias dans leur propre pays » (Le Pen, 21 juin 1995), cité par Martine Aubry et Olivier Duhamel dans le Petit dictionnaire pour lutter contre l'extrême-droite).
Dieudonné a aussi sombré dans l'insulte homophobe pour parler de Marc-Olivier Fogiel : « Fogiel a fait sa petite chatte, il a eu une descente d'organes ».
Le "clou" du spectacle, ce sont certainement les 3 personnes qui l'ont rejoint sur la scène après le spectacle : Daniel Prévost, Jamel Debouzze et Djamel Bourras.
Après la déclaration de Prévost, c'est Jamel qui prend la parole, s'adressant à Dieudonné : « T'as failli niquer ma carrière. Je tiens à me désolidariser publiquement (flottement dans la salle) Mettez-vous à ma place. Ce n'est pas vous qui avez été obligés d'aller vous farcir Drucker et Enrico Macias (rires, applaudissements) Dieudonné, c'est le meilleur d'entre nous. Il a les couilles de dire tout haut ce qu'on pense tout bas ».
Puis c'est le tour de Djamel Bourras : « Je tiens à remercier Dieudo, cet homme libre. J'espère que vous allez continuer à le soutenir. Il y a certaines puissances qui nous font beaucoup de mal » (suivez mon regard).
Dans les années 30, on montrait du doigt les juifs (en les appelant 'le juif Untel'), on sait où ça a mené. Ici c'est la judéité de BHL, Finkielkraut, Bénichou, Bruel, Drucker, Macias, etc. sur laquelle appuie Dieudonné et ses comparses.
Quand Le Pen s'en prend aux juifs, cela crée un tollé dans les medias. À part la chronique de BHL dans Le Point, qui a parlé des propos inacceptables de Dieudonné ? Presque personne.
BHL termine son article par cette interrogation "Combien serions-nous, surtout, à être déjà descendus dans la rue si c'était, non Dieudonné, mais Le Pen qui avait consacré toute une soirée, sur une grande scène, à casser du juif et du pédé ?"
t'es trop bête!
RépondreSupprimerje constate que personne n'est ouvert au dialogue
RépondreSupprimerquand tu lis le papier de bhl t'es oblige de penser qu'un mur a ete dresse autour de la question en question.
RépondreSupprimerIl casse aussi du chrétiens, du noirs, du beurre. Il casse tout. Donc j'ai envie de dire, si le Pen casse tout comme Dieudonné, se serait plus trop un raciste.
RépondreSupprimerLe Pen lui il vise des minorités dansces critiques.
Dieudonné lui il touche tout le monde, maintenant je crois que les chrétiens s'en foutent un peu car tout le monde le fait. Que les noirs c'est pareil.
Je pense que les juifs ne sont pas habitués, c'est tout. Mais à force, ils vont voir que c'est pour rire. Moi en tant que chrétiens, je rigole bien de l'image qu'on me donne. Il faut raison garder.
Au secours, vous etes paranoiaques a voir des antisemites partout, c' est incroyable. Dieudo casse tout le monde et il n y a que la communaute juive qui lui colle des proces, effectivement ils ne sont peut etre pas habitues a la critique. Maintenant quand je vois le travail des medias sur dieudo et le dire comme etant le fils de LE PEN, ça frise le ridicule...les medias se decredibilise de plus en plus et les gens s' en rendent tous de plus en plus compte.
RépondreSupprimerJ suis assez daccord. Restez clairvoyants et prenez garde à ce qu'on vous met dans la tête. Combien de vous sont choquer de voir le président français sourire au président chinois, résponsable de la mort de moines pacifistes et de l'annexation d'un pays dont ils pillent les rares richesses, combien sont choqués à la vue de western òu des colons sanguinaires sont parfois montrer comme étant des héros ? La télévision vous transforme en moutons, elle vous offre des cibles à stigmatiser, joue sur l'effet hypnotique qu'elle possède pour vous formater et vous faire avaler toutes les conneries qu'elle veut. Voyons les choses telles qu'elles se passent aujourd'hui. Les juifs et les homosexuels ne souffrent pas plus que beaucoup d'autres. Au lieu de faire les victimes ils fairaient mieux de s'ouvrir au monde et à l'humour.
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