Ne pas céder d'un pouce !

Il est objectivement de plus en plus dur de critiquer l'islam.
Depuis l'affaire des caricatures de Mahomet, beaucoup rivalisent de lâcheté face au danger que constituent les islamistes qui veulent nous interdire de critiquer leur religion.

Par exemple, Idomeneo, un opéra de Mozart a été déprogrammé à Berlin parce qu'on y voyait la tête coupée de Mahomet (comme celle d'autres prophètes). Mozart censuré par les islamistes ! Sûr que ça ne doit pas déplaire à Tariq Ramadan, lui qui a déjà plusieurs fois tenté d'obtenir la déprogrammation de représentations de "Le Fanatisme, ou Mahomet le prophète" de… Voltaire !

Il y a seulement deux ans, Le Monde pouvait encore oser titrer une tribune de Patrick Declerck "Je hais l'islam, entre autres…".

Cela ne semble plus possible aujourd'hui.
Il y a quelques jours le Figaro a publié une tribune du philosophe Robert Redeker qui attaque violemment l'islam, avec talent.

Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il y raconte, mais avec une bonne partie.
Oui, Mahomet est un chef de guerre pillard, oui il a fait massacrer des tribus juives. C'est même dans les textes sacrés de l'islam, même si ce n'est pas très politiquement correct de le rappeler. Oui, le Coran est un livre violent. Les autres livres saints contiennent eux aussi des enseignements violents, mais le Coran les bat de loin !

Mais apparemment, on n'a plus le droit de le dire. Depuis que la tribune de Redeker a été publiée, il a reçu des menaces de mort, et doit pour l'instant vivre caché ! Pas surprenant, puisque l'article de Redeker a même été dénoncé sur Al-Jazira par un cheikh islamiste !

Nous ne devons pas céder d'un seul pouce face à ceux qui veulent nous interdire de critiquer leur religion !
Soutenons Redeker ! Soutenons Charlie Hebdo (poursuivi par des associations islamistes pour avoir publié les caricatures de Mahomet) !
Les soutenir ne signifie pas qu'on soit forcément d'accord avec tous ce qu'ils peuvent dire.
Mais qu'on soutient le droit à la critique des religions.
Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?

Les réactions suscitées par l'analyse de Benoît XVI sur l'islam et la violence s'inscrivent dans la tentative menée par cet islam d'étouffer ce que l'Occident a de plus précieux qui n'existe dans aucun pays musulman : la liberté de penser et de s'exprimer.Robert Redeker

Les réactions suscitées par l'analyse de Benoît XVI sur l'islam et la violence s'inscrivent dans la tentative menée par cet islam d'étouffer ce que l'Occident a de plus précieux qui n'existe dans aucun pays musulman : la liberté de penser et de s'exprimer.

L'islam essaie d'imposer à l'Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d'un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l'école, accusation d'islamophobie contre les esprits libres.

Comment expliquer l'interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? Étrange fut l'argument avancé : risque de "troubles à l'ordre public". Cela signifiait-il que des bandes de jeunes frustrés risquaient de devenir violents à l'affichage de la beauté ? Ou bien craignait-on des manifestations islamistes, via des brigades de la vertu, aux abords de Paris-Plages ?

Pourtant, la non-interdiction du port du voile dans la rue est, du fait de la réprobation que ce soutien à l'oppression contre les femmes suscite, plus propre à "troubler l'ordre public" que le string. Il n'est pas déplacé de penser que cette interdiction traduit une islamisation des esprits en France, une soumission plus ou moins consciente aux diktats de l'islam. Ou, à tout le moins, qu'elle résulte de l'insidieuse pression musulmane sur les esprits. Islamisation des esprits : ceux-là même qui s'élevaient contre l'inauguration d'un Parvis Jean-Paul-II à Paris ne s'opposent pas à la construction de mosquées. L'islam tente d'obliger l'Europe à se plier à sa vision de l'homme.

Comme jadis avec le communisme, l'Occident se retrouve sous surveillance idéologique. L'islam se présente, à l'image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental. À l'instar du communisme d'autrefois, l'islam, pour conquérir les esprits, joue sur une corde sensible. Il se targue d'une légitimité qui trouble la conscience occidentale, attentive à autrui : être la voix des pauvres de la planète. Hier, la voix des pauvres prétendait venir de Moscou, aujourd'hui elle viendrait de La Mecque ! Aujourd'hui à nouveau, des intellectuels incarnent cet oeil du Coran, comme ils incarnaient l'oeil de Moscou hier. Ils excommunient pour islamophobie, comme hier pour anticommunisme.

Dans l'ouverture à autrui, propre à l'Occident, se manifeste une sécularisation du christianisme, dont le fond se résume ainsi : l'autre doit toujours passer avant moi. L'Occidental, héritier du christianisme, est l'être qui met son âme à découvert. Il prend le risque de passer pour faible. À l'identique de feu le communisme, l'islam tient la générosité, l'ouverture d'esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence.

Ce sont des faiblesses qu'il veut exploiter au moyen "d'idiots utiles", les bonnes consciences imbues de bons sentiments, afin d'imposer l'ordre coranique au monde occidental lui-même.

Le Coran est un livre d'inouïe violence. Maxime Rodinson énonce, dans l'Encyclopédia Universalis, quelques vérités aussi importantes que taboues en France. D'une part, "Muhammad révéla à Médine des qualités insoupçonnées de dirigeant politique et de chef militaire (...) Il recourut à la guerre privée, institution courante en Arabie (...) Muhammad envoya bientôt des petits groupes de ses partisans attaquer les caravanes mekkoises, punissant ainsi ses incrédules compatriotes et du même coup acquérant un riche butin".

D'autre part, "Muhammad profita de ce succès pour éliminer de Médine, en la faisant massacrer, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza, qu'il accusait d'un comportement suspect". Enfin, "après la mort de Khadidja, il épousa une veuve, bonne ménagère, Sawda, et aussi la petite Aisha, qui avait à peine une dizaine d'années. Ses penchants érotiques, longtemps contenus, devaient lui faire contracter concurremment une dizaine de mariages".

Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran.

De fait, l'Église catholique n'est pas exempte de reproches. Son histoire est jonchée de pages noires, sur lesquelles elle a fait repentance. L'Inquisition, la chasse aux sorcières, l'exécution des philosophes Bruno et Vanini, ces mal-pensants épicuriens, celle, en plein XVIIIe siècle, du chevalier de La Barre pour impiété, ne plaident pas en sa faveur. Mais ce qui différencie le christianisme de l'islam apparaît : il est toujours possible de retourner les valeurs évangéliques, la douce personne de Jésus contre les dérives de l'Église.

Aucune des fautes de l'Église ne plonge ses racines dans l'Évangile. Jésus est non-violent. Le retour à Jésus est un recours contre les excès de l'institution ecclésiale. Le recours à Mahomet, au contraire, renforce la haine et la violence. Jésus est un maître d'amour, Mahomet un maître de haine.

La lapidation de Satan, chaque année à La Mecque, n'est pas qu'un phénomène superstitieux. Elle ne met pas seulement en scène une foule hystérisée flirtant avec la barbarie. Sa portée est anthropologique. Voilà en effet un rite, auquel chaque musulman est invité à se soumettre, inscrivant la violence comme un devoir sacré au coeur du croyant.

Cette lapidation, s'accompagnant annuellement de la mort par piétinement de quelques fidèles, parfois de plusieurs centaines, est un rituel qui couve la violence archaïque.

Au lieu d'éliminer cette violence archaïque, à l'imitation du judaïsme et du christianisme, en la neutralisant (le judaïsme commence par le refus du sacrifice humain, c'est-à-dire l'entrée dans la civilisation, le christianisme transforme le sacrifice en eucharistie), l'islam lui confectionne un nid, où elle croîtra au chaud. Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l'islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine.

Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. Comme aux temps de la guerre froide, violence et intimidation sont les voies utilisées par une idéologie à vocation hégémonique, l'islam, pour poser sa chape de plomb sur le monde. Benoît XVI en souffre la cruelle expérience. Comme en ces temps-là, il faut appeler l'Occident "le monde libre" par rapport à au monde musulman, et comme en ces temps-là les adversaires de ce "monde libre", fonctionnaires zélés de l'oeil du Coran, pullulent en son sein.

par Robert Redeker
Philosophe.
Professeur au lycée Pierre-Paul-Riquet à Saint-Orens de Gammeville
(le Figaro, 19 septembre 2006)

Commentaires

  1. Depuis le 11 septembre 2001, les civils du monde entier subissent et se taisent. Je pense donc qu'il est temps qu'il y ait des manifestations dans les rues, contre l'immoralité musulmane, mais aussi catholique, ... Il ne faut ni accepter, ni se taire, ni rester dans notre "quant à soi", ou dans notre jardin privé, en pensant que nous pourrons y être heureux. Sinon, un jour, ces fous mettront la planète à feu et à sang - n'oublions pas que nombre d'entre eux ont des croyances messianniques, et que plus le monde ira mal, plus ils penseront et croiront que le temps du retour de Dieu, de Jésus, ou de Mahomet, est proche. Ces hommes tuent, il faut les arrêter et les enfermer; publier un Coran expurgé des sourates qui ont probablement été ajouté par des scribes malveillants, publier un Coran érotique, etc...

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